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D’après Salvador DALI – ” La main de Dalí retirant une toison d’or ” – Printographie – 75 x 54 cm

D’après Salvador DALI (1904-1989)
” La main de Dalí retirant une toison d’or “
Printographie
Monogrammée en bas au milieu dans la planche
Numérotée 2026/5000
75 x 54 cm

Titre D’après Salvador DALI – ” La main de Dalí retirant une toison d’or ” – Printographie – 75 x 54 cm
Descriptif

D’après Salvador DALI (1904-1989)
” La main de Dalí retirant une toison d’or “
Printographie
Monogrammée en bas au milieu dans la planche
Numérotée 2026/5000
75 x 54 cm

Tracabilité oui
Date d'aqcuisition
Certificat oui
Assurance oui
Secteur Géographique
Cote Achat
Cote Auction
PLus Value
Valeur gré a gré
Valeur gré a gré
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Prix de revente
Catégorie : Product ID: 4440

Description

 

Surréalisme, n.m.

Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de l’esprit, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale.

Enc. Philos.

Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie.

***

Le mot « surréalisme » fait aujourd’hui partie du langage courant. Il illustre ce qui n’est pas ordinaire, ce qui échappe à toute réalité, ce qui dépasse l’entendement. Son sens s’est élargi au point que nous en oublions son origine. L’invention du surréalisme revient à Guillaume Apollinaire (1880-1918), ce poète attentif aux avant-gardes artistiques, qui bénéficie d’une aura auprès des jeunes créateurs.

En 1919, le poète et écrivain André Breton (1896-1966) fonde une revue nommée Littérature, accompagné de ses deux amis Louis Aragon (1897-1982) et Philippe Soupault (1897-1990). Rejointe par Paul Eluard (1895-1952), l’équipe est séduite par un mouvement né en Suisse : le turbulent dadaïsme, pour lequel André Breton écrit en 1920 un article dans la revue La Nouvelle Revue Française. Il y reprend le mot surréalisme pour qualifier la forme originale de l’écriture automatique – textes écrits sans aucune réflexion – qu’il explore avec ses compagnons. Ce groupe devient surréaliste à part entière et rompt avec les dadaïstes en 1922. André Breton, en théoricien du surréalisme, le définit dans son Manifeste du surréalisme paru en octobre 1924.

***

« En hommage à Guillaume Apollinaire, qui venait de mourir […], Soupault et moi nous désignâmes sous le nom de SURREALISME, le nouveau mode d’expression pure que nous tenions à notre disposition et dont il nous tardait de faire bénéficier nos amis. […] »

André Breton (1896-1966), Manifeste du surréalisme, 1924.

***

Le groupe surréaliste, 1930 – En haut, de gauche à droite : P. Eluard, H. Arp, Y. Tanguy, R. Crevel – En bas, de gauche à droite : T. Tzara, A. Breton, S. Dalí, M. Ernst, M. Ray.

Plus qu’un mouvement artistique, le surréalisme opère une véritable révolution culturelle entre 1924 et 1940. En révolte contre l’ordre social et moral établi, il comprend deux tendances majeures – l’une prenant appui sur la psychanalyse, l’autre sur le communisme – qui opposent les valeurs de liberté, de rêve, de désir, puis de solidarité et de collectivité. Le surréalisme remet en question l’appréhension du réel plutôt que d’imposer un bouleversement plastique. Inspiré des études psychanalytiques de Sigmund Freud (1856-1939), le mouvement cherche à révéler les mécanismes de l’inconscient et à déstabiliser la perception usuelle de la réalité par la voie d’un art onirique et inattendu.

Annoncé dès 1917 par Guillaume Apollinaire dans L’Esprit nouveau, puis défini par André Breton dans son Manifeste du surréalisme en 1924, le surréalisme succède au dadaïsme et démontre que « l’existence est ailleurs ». Constitué par les écrivains Eluard, Aragon, Artaud… le groupe surréaliste est rejoint par les artistes Ernst, Miró, Tanguy, Magritte, Man Ray… et Dalí en 1929. Ayant construit son œuvre sur l’intuition que la vérité est cachée, Dalí s’impose rapidement parmi eux.

On s’accorde à considérer Salvador Dalí comme la figure de proue du surréalisme pictural. L’ensemble de son œuvre témoigne de l’effervescence générale qui marque les grandes étapes de la créativité moderne. Provocateur et perturbateur, Dalí invente des moyens expressifs, une vision d’une richesse et d’une force poétique inépuisable. C’est elle qui confère une permanence à cet art novateur et subversif profondément ancré dans l’histoire contemporaine. L’art est souvent perçu comme une incessante succession d’inventions de techniques originales orientées vers le progrès ; celui de Dalí confirme à lui seul cette approche calquée sur le modèle de l’ère industrielle contrainte de renouveler en permanence ses produits.

 

« La différence entre les surréalistes et moi, c’est que moi je suis surréaliste. »

Salvador Dalí, 1940.

*

En 1968, Dalí rédige Ma révolution culturelle insinuant que les actions libertaires de cette époque résultent de son combat. Sans nier les travaux de Man Ray, d’Eluard, d’Aragon ou de Magritte, il faut reconnaître la contribution essentielle de Dalí – objets surréalistes, objets invisibles, paranoïa-critique – au surréalisme ; plus que tout autre, il en applique les préceptes au pied de la lettre. Bien qu’elles séduisent un temps, les provocations du maître et ses sempiternelles allusions sexuelles finissent par lasser les surréalistes, dont Aragon en particulier qui prône un surréalisme canalisé. Progressivement évincé, Dalí continue de collaborer aux actions surréalistes, notamment en participant à leurs expositions jusqu’en 1938, et par le biais de la rédaction de son Dictionnaire abrégé du surréalisme en 1938.

*

« Ce qui est important, c’est de semer le trouble, pas de l’éliminer. »

Salvador Dalí.

 

 

La Main de Dalí…

Le choc que provoquent les tableaux surréalistes de Dalí tient au fait qu’ils trouvent un écho puissant dans l’esprit du spectateur. L’image est ambiguë et énigmatique ; le sens de la toile est difficilement défini, laissant la porte ouverte à toutes sortes d’interprétations. La facture de Dalí est d’un réalisme minutieux qui confère à chaque détail une limpidité onirique. Il qualifie ses tableaux de « photographies de rêves peintes à la main », dans lesquels il représente délibérément ses visions fantastiques avec une précision et une clarté raffinée, sans pour autant en avoir véritablement clairement défini leur/s sens.

Le détail des ombres mystérieuses, le paysage étrange et le caractère erratique de la lumière, accordent la qualité hallucinatoire de l’ensemble.

De son titre complet, La main de Dalí retirant une toison d’or en forme de nuages pour montrer à Gala l’aurore toute nue, très, très loin derrière le soleil, cette œuvre de Dalí immortalise sa compagne Gala, la source d’inspiration majeure de son art. Il l’exhibe la mettant sur un piédestal ; elle tourne le dos à la scène et semble apparaître telle une divinité révélée dans sa nudité, dans un décor absorbé de sa lumière.

Sensible au talent artistique, Gala a pour meilleurs amis les peintres d’avant-garde Ernst et De Chirico, qui lui décernent le titre de « muse du surréalisme ». Chaque fois que l’un des membres du groupe produit un chef-d’œuvre, le bruit court que Gala lui aurait rendu visite peu de temps avant…

1929, Cadaqués – c’est le jeune Dalí que cette muse chevronnée prend sous sa protection s’écriant : « Mon petit garçon ! Nous ne nous séparerons plus jamais ! »

Depuis la fenêtre de sa chambre de l’hôtel Miramar, Dalí aperçoit Gala sur la plage, vêtue d’un maillot de bain échancré dans le dos. Le peintre l’observe avec le sentiment étrange de ne connaître qu’elle. L’homme et l’artiste tombent sous le charme de Madame Gala Eluard, de dix ans son aînée.

Dès le lendemain, Paul Eluard rentre seul à Paris, quant à Gala, elle reste à Cadaqués et devient la compagne de Dalí. Elle fut pendant près de cinquante ans, sa muse, son amante, son épouse et une sacrée femme d’affaires à ses côtés.

 

Salvador Dalí – La main de Dalí retirant une toison d’or en forme de nuages pour montrer à Gala l’aurore toute nue, très, très loin derrière le soleil, 1977 – Huile sur toile, œuvre stéréoscopique en deux parties – 60 x 60 cm – Fondation Gala-Salvador Dalí, Figueras, Espagne

 

Inspiration, Hommage à Claude le Lorrain

Lorsque Claude le Lorrain (1600-1682) peint les nuages ensoleillés du Port de mer avec l’embarquement de la Reine de Saba en 1648, il applique de très fines couches de peinture à l’huile blanche et jaune presque transparentes, par-dessus le bleu, l’orange et le rouge plus sombres, afin de rendre l’aspect translucide des nuages. Cette œuvre mémorable est touchante par son sublime décor. La qualité de la lumière et l’atmosphère particulière confèrent l’équilibre des symboles visuels, la perspective et la symétrie accordent l’harmonie de la composition.

 

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Claude le Lorrain, Port de mer avec l’embarquement de la Reine de Saba, 1648 – National Gallery, Londres

L’œuvre de le Lorrain représente un paysage réaliste rendu dans le style classique français naît au début du XVIIème siècle en Europe, qui se développe en France sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV. La peinture classique représente des sujets nobles à la gloire des actions humaines ; elle reflète la conception de « l’honnête homme » qui brille par son esprit et domine ses passions.

A l’heure où la Reine de Saba quitte le fastueux port de son royaume dans la lointaine Arabie, pour visiter le Roi Salomon à Jérusalem (1), des hommes chargent les bagages, d’autres regardent les barques quitter le port.

Si Claude le Lorrain propose une peinture naturaliste en 1648, Dalí, fasciné par la qualité et le rendu de la lumière, intronise Gala dans ce paysage iconique de l’Histoire.

 

Note : 

1- Scène décrite dans le dixième chapitre du Livre des Rois, deux livres bibliques reconnus par les Juifs et les Eglises chrétiennes.

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