Skip to content Skip to footer

D’après Salvador DALI – ” Les Anges Gardiens de la Vallée – Purgatoire 8 ” – Gravure en couleur – 25 x 18 cm

D’après Salvador DALI
” Les Anges Gardiens de la Vallée – Purgatoire 8 “
Série de la Divine Comédie
Gravure en couleur
Signée dans la planche et contre signée en bas à droite
25 x 18 cm

Titre D’après Salvador DALI – ” Les Anges Gardiens de la Vallée – Purgatoire 8 ” – Gravure en couleur – 25 x 18 cm
Descriptif

D’après Salvador DALI
” Les Anges Gardiens de la Vallée – Purgatoire 8 “
Série de la Divine Comédie
Gravure en couleur
Signée dans la planche et contre signée en bas à droite
25 x 18 cm

Tracabilité oui
Date d'aqcuisition
Certificat oui
Assurance oui
Secteur Géographique
Cote Achat
Cote Auction
PLus Value
Valeur gré a gré
Valeur gré a gré
Prix de vente
Prix de revente
Catégorie : Product ID: 4591

Description

 

Surréalisme, n.m.

Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de l’esprit, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale.

Enc. Philos.

Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie.

*

Le mot « surréalisme » fait aujourd’hui partie du langage courant. Il illustre ce qui n’est pas ordinaire, ce qui échappe à toute réalité, ce qui dépasse l’entendement. Son sens s’est élargi au point que nous en oublions son origine. L’invention du surréalisme revient à Guillaume Apollinaire (1880-1918), ce poète attentif aux avant-gardes artistiques, qui bénéficie d’une aura auprès des jeunes créateurs.

 

En 1919, le poète et écrivain André Breton (1896-1966) fonde une revue nommée Littérature, accompagné de ses deux amis Louis Aragon (1897-1982) et Philippe Soupault (1897-1990). Rejointe par Paul Eluard (1895-1952), l’équipe est séduite par un mouvement né en Suisse : le turbulent dadaïsme, pour lequel André Breton écrit en 1920 un article dans la revue La Nouvelle Revue Française. Il y reprend le mot surréalisme pour qualifier la forme originale de l’écriture automatique – textes écrits sans aucune réflexion – qu’il explore avec ses compagnons. Ce groupe devient surréaliste à part entière et rompt avec les dadaïstes en 1922. André Breton, en théoricien du surréalisme, le définit dans son Manifeste du surréalisme paru en octobre 1924.

*

« En hommage à Guillaume Apollinaire, qui venait de mourir […], Soupault et moi nous désignâmes sous le nom de SURREALISME, le nouveau mode d’expression pure que nous tenions à notre disposition et dont il nous tardait de faire bénéficier nos amis. […] »

André Breton (1896-1966), Manifeste du surréalisme, 1924.

 

***

 

Le groupe surréaliste, 1930 – En haut, de gauche à droite : P. Eluard, H. Arp, Y. Tanguy, R. Crevel – En bas, de gauche à droite : T. Tzara, A. Breton, S. Dalí, M. Ernst, M. Ray.

 

Plus qu’un mouvement artistique, le surréalisme opère une véritable révolution culturelle entre 1924 et 1940. En révolte contre l’ordre social et moral établi, il comprend deux tendances majeures – l’une prenant appui sur la psychanalyse, l’autre sur le communisme – qui opposent les valeurs de liberté, de rêve, de désir, puis de solidarité et de collectivité. Le surréalisme remet en question l’appréhension du réel plutôt que d’imposer un bouleversement plastique. Inspiré des études psychanalytiques de Sigmund Freud (1856-1939), le mouvement cherche à révéler les mécanismes de l’inconscient et à déstabiliser la perception usuelle de la réalité par la voie d’un art onirique et inattendu.

Annoncé dès 1917 par Guillaume Apollinaire dans L’Esprit nouveau, puis défini par André Breton dans son Manifeste du surréalisme en 1924, le surréalisme succède au dadaïsme et démontre que « l’existence est ailleurs ». Constitué par les écrivains Eluard, Aragon, Artaud… le groupe surréaliste est rejoint par les artistes Ernst, Miró, Tanguy, Magritte, Man Ray… et Dalí en 1929. Ayant construit son œuvre sur l’intuition que la vérité est cachée, Dalí s’impose rapidement parmi eux.

 

Afficher l’image source

On s’accorde à considérer Salvador Dalí comme la figure de proue du surréalisme pictural. L’ensemble de son œuvre témoigne de l’effervescence générale qui marque les grandes étapes de la créativité moderne. Provocateur et perturbateur, Dalí invente des moyens expressifs, une vision d’une richesse et d’une force poétique inépuisable. C’est elle qui confère une permanence à cet art novateur et subversif profondément ancré dans l’histoire contemporaine. L’art est souvent perçu comme une incessante succession d’inventions de techniques originales orientées vers le progrès ; celui de Dalí confirme à lui seul cette approche calquée sur le modèle de l’ère industrielle contrainte de renouveler en permanence ses produits.

« La différence entre les surréalistes et moi, c’est que moi je suis surréaliste. »

Salvador Dalí, 1940.

*

En 1968, Dalí rédige Ma révolution culturelle insinuant que les actions libertaires de cette époque résultent de son combat. Sans nier les travaux de Man Ray, d’Eluard, d’Aragon ou de Magritte, il faut reconnaître la contribution essentielle de Dalí – objets surréalistes, objets invisibles, paranoïa-critique – au surréalisme ; plus que tout autre, il en applique les préceptes au pied de la lettre. Bien qu’elles séduisent un temps, les provocations du maître et ses sempiternelles allusions sexuelles finissent par lasser les surréalistes, dont Aragon en particulier qui prône un surréalisme canalisé. Progressivement évincé, Dalí continue de collaborer aux actions surréalistes, notamment en participant à leurs expositions jusqu’en 1938, et par le biais de la rédaction de son Dictionnaire abrégé du surréalisme en 1938.

« Ce qui est important, c’est de semer le trouble, pas de l’éliminer. »

Salvador Dalí.

*

 

 

La Main de Dalí

Le choc que provoquent les tableaux surréalistes de Dalí tient au fait qu’ils trouvent un écho puissant dans l’esprit du spectateur. L’image est ambiguë et énigmatique ; le sens de la toile est difficilement défini, laissant la porte ouverte à toutes sortes d’interprétations. La facture de Dalí est d’un réalisme minutieux qui confère à chaque détail une limpidité onirique. Il qualifie ses tableaux de « photographies de rêves peintes à la main » dans lesquels il représente délibérément ses visions fantastiques avec une précision et une clarté raffinée, sans pour autant en avoir véritablement clairement défini leur/s sens.

« Tout le plaisir, toute la féérie se réfugiaient dans mes yeux. »

 

 

Ce que l’Œil de Dalí dit à son Cerveau

Dalí observe les formes du monde en correspondance, tout est lié, tout fait écho. Puisque le microcosme amène à l’infiniment grand et la matière est en mouvement, Dalí prend plaisir à dilater les formes à travers des fondus intuitifs qui mènent l’observateur à son imaginaire, qui peut alors se révéler bien confus ; finalement, un tableau de Dalí n’existerait-il pas uniquement dans le cerveau de chaque spectateur ?

Chiasmes, parallélismes, métamorphoses, dédoublements, morpho-psychologismes constituent pour Dalí des figures tant spatiales que linguistiques ; l’image analogique cachée provoque l’ambiguïté visuelle et fonctionne sur le modèle de la synecdoque : une figure enchâsse une autre, d’échelle différente.

 

Artiste Neuronal 

Dalí est devenu un problème énigmatique de l’histoire de l’Art après avoir été celui des avant-gardes et de la critique. Une approche globale de son œuvre fait apparaître d’évidentes lignes de force et son projet n’est pas entièrement « soluble » dans le surréalisme. Héritier de « la psychologie physique » de Picasso et du « fonctionnement réel de la pensée » d’André Breton, Dalí ouvre un chantier : celui d’une exploration tour à tour intuitive et méthodique, critique et ludique, du cerveau humain ; mais alors, quel est le processus primaire de l’œuvre dans la psyché de Dalí ?

Dalí appelle « images neuronales » ou « hallucinations visuelles », le résultat de l’action provoquée par la mise au point d’un « modèle » instable et évolutif qui fait opérer par le cerveau une métamorphose de l’image ; il s’agit de la méthode de la paranoïa-critique, dont le point de départ est une hallucination.

« Toute mon ambition consiste à matérialiser avec la plus impérialiste rage de précision les images de l’irrationalité concrète. » – Salvador Dalí.

***

Les Anges Gardiens de la Vallée, Purgatoire – La Divine Comédie

En 1957, Salvador Dalí se réjouit d’être approché par le gouvernement italien pour illustrer une réédition de La Divine Comédie du poète florentin Dante Alighieri (1265-1321), afin de célébrer son 700ème anniversaire. Ce récit d’aventures célestes au cours desquelles Dante découvre les horizons de l’enfer et du calvaire, inspire de toute évidence Salvador Dalí, ce superstitieux catholique, passionné par l’ésotérisme, le mystérieux et le difficilement concevable.

Long poème divisé en trois parties – L’EnferLe Purgatoire, Le Paradis – La Divine Comédie est l’un des chefs-d’œuvre italiens le plus acclamé au monde. Réputée pour être un témoignage de l’histoire médiévale, elle est la première œuvre à donner la couleur du supplice de l’enfer, à la rencontre de la Sainte Trinité, Le Père, Le Fils et Le Saint-Esprit.

Estimé et régulièrement porté aux nues pour avoir marqué la littérature mondiale, Dante continue de traverser les siècles après avoir pénétré les cieux.

Pour la petite histoire, le gouvernement italien faillit abandonner le projet. Exposées au Palazzo Pallavicini à Rome, les illustrations de Dalí provoquent l’indignation des Italiens, offusqués qu’un espagnol se soit attelé à la tâche, plutôt qu’un homme de leur patrie. Peiné mais pas découragé, Dalí continue son travail. Une chose est sûre, les magnifiques illustrations qui s’en suivent sont probablement les dessins les plus sombres de Dalí.

Une centaine de gravures est réalisée par Dalí durant trois ans dans les années 60’.

 

A travers ces illustrations, nous pouvons observer l’œuvre littéraire d’Alighieri mêlée au style de Dalí.

Dans la première partie, « Inferno » reflète la veine surréaliste, le monde des rêves et des cauchemars de l’artiste. « Nous voyons une personne plus craintive, prise par ses passions » (1).

 

Dans « Purgatoire », l’art de Dalí semble calme et davantage lyrique.

Quant à la dernière partie du poème, « Paradis », la religiosité s’exprime clairement et les dessins acquièrent un ton plus subtil et conciliant. « Ce sont les œuvres d’un Dalí plus mature » (2).

 

 

Salvador Dalí – Inferno Canto 33 : Les Trahisseurs de leurs hôtes de la Divine Comédie, 1960 – 30.5 x 26 cm

 

L’Ange Gardien

L’évêque François d’Estaing (1462-1529) remet à l’honneur le culte de l’ange gardien dans la chrétienté catholique. Il lui consacre une chapelle dans la cathédrale de Rodez en Aveyron. Une messe inaugure cette dévotion le 3 juin 1526.

En 1853, le Concile de Reims officialise le culte des anges gardiens et fixe leur fête au 2 octobre.

« Dans le bouleversement et l’agencement des vies humaines, le rôle et l’influence des anges, soit bons, soit mauvais, sont très importants ; quiconque veut en faire abstraction est assurément incapable de pleinement comprendre et exposer l’histoire et la vie des individus et des peuples, et surtout de la Sainte Eglise. »

Marc Lorient, Le Sceau de l’Ange, Saint Raphaël, 1996 – © Editions Bénédictines.

 

***

 

Notes :

1- Isadora Rupp | Gazette du peuple, 12 mars 2013.

2- Isadora Rupp | Gazette du peuple, 12 mars 2013.

Informations complémentaires

Artiste

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Seuls les clients connectés ayant acheté ce produit ont la possibilité de laisser un avis.


    Calculez votre loyer en quelques secondes

    Montant de l'oeuvre :


    Durée en mois :


    Calculer

    Votre loyer sera de :

    0 / mois
    Loyer à majorer de la TVA en vigueur Prélèvement automatique. Terme à échoir

    La valeur de rachat en fin de contrat :

    0

    Pour tout montant supérieur à 200 000 merci de nous contacter au

    (+33) 01 86 52 97 07

    Le montant ne doit pas être vide ou 0 .

    Comparatif achat direct leasing
    Montant HT : - -
    Achat : comptant (non déductible) - loyers de -
    Propriété : actif de l’entreprise levée de la VR libre en fin de contrat (5% soit - )
    Economie réalisée : - - *

    * calcul de l’économie :
    0 de charges induisent une économie d’impôt mensuelle d’environ 182 x 0 mois = 0 d’économie sur la durée globale du contrat. Donc 0 (total loyers) - 0 (économie impôt) = 0

    [currency_switcher]

    ENAM Invest Arts © 2024. Tous les droits sont réservés.

    Take advantage of the best ENAM services

      Save your favorites in your "wishlist" to follow the news of your favorite artists and galleries.

      Get the best news on contemporary art.

      Benefit from an improved experience thanks to personalized recommendations.

    Create an account

    ×





    X
    Share via
    Copy link
    Powered by Social Snap