Description
Il n’y a pas à proprement parler de définition de la scène de genre, si ce n’est le réalisme avec lequel elle regroupe des sujets divers, faits parfois de ces petits riens qui font le charme de l’existence. Peindre des scènes de la vie quotidienne, c’est peindre la vie dans tous ces états, dans ces instants fragmentés.
Le renouveau et l’essor de la peinture dite « de genre » sont l’œuvre des peintres flamands et hollandais qu’ils portent à son apogée au XVIIème siècle. Ils détaillent de nombreux aspects de l’existence et exposent les mœurs de leurs contemporains les plus modestes avec verve et humour. Le tabac, l’alcool, les scènes de taverne ou de festivités populaires sont les sujets récurrents de ces compositions. Les artistes – tels Steen ou Van Ostade – donnent à ces sujets une dimension humaine, émouvante, vivante grâce au réalisme des décors et à la grande expressivité des personnages.
Le goût des élites se détache progressivement des grands sujets historiques et religieux pour privilégier l’histoire des anonymes, et ce furent les bourgeois qui – pour décorer leurs petits cabinets – préféraient aux sujets classiques les scènes réalistes.
En France au XVIIème siècle, alors que des artistes comme Poussin continuent à puiser leur inspiration dans les récits mythologiques, quelques peintres comme Georges de La Tour empruntent leurs sujets à la réalité, peignant des scènes rurales ou encore des scènes de cabarets, marquées par l’humilité parfois même la trivialité – tel ce cortège joyeux, aux couleurs de la Révolution Française et aux allures de comédie musicale.
L’œuvre & sa composition
Le XIXème siècle a le goût du panorama et les nouvelles tendances permettent aux artistes de traduire, par la forme et la couleur, des scènes de rue inspirées des loisirs et des divertissements, qui représentent alors une simple anecdote vue telle une allégorie sociale.
Cette scène de genre – destinée à provoquer le sourire du spectateur – met l’accent sur le pittoresque des festivités rurales.
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