Description
” Mes yeux se sont ouverts : j’ai compris la nature. “
– Claude MONET, 1888.
Bien avant de séduire l’Europe de la Renaissance, l’aquarelle trouve ses origines en Chine, entre le IIIème et le IVème siècle de notre ère. Six siècles plus tard, elle s’utilise pour les enluminures de manuscrits. Elle gagne ses lettres de noblesse à la seconde moitié du XVème siècle, guidée par les mains habitées d’artistes comme Albrecht Dürer. Génie des arts et précurseur en ce domaine, il traite tous les thèmes – surtout des paysages – qui ouvrent l’histoire à cette technique discrète mais intense.
Durant cinq cents ans, qu’elle soit sur vélin ou dessinée sur des parchemins – l’aquarelle offre aux artistes, aux commanditaires et aux collectionneurs, le plaisir d’admirer ces ébauches hautes en couleurs.
On attribue à Albrecht Dürer l’un des premiers paysages, ” pur ” à l’aquarelle. Dès lors, le paysage est considéré comme un genre à part entière et son traitement à l’aquarelle marque le début d’une nouvelle ère artistique. Rares sont les artistes qui n’ont pas abordé ce thème. Plus encore, certains en ont fait leur spécialité – comme source inépuisable de leur création – tels les Hollandais Hendrik Avercamp et Jacob Van Ruisdael.
Parmi les aquarellistes emblématiques de la fin du XVIIIème et du XIXème siècle, Henri Cross, William Turner et Pierre Auguste Renoir se montrent particulièrement brillants. Quant à Caspar David Friedrich et Eugène Delacroix – ils explorent toutes les facettes qu’offre cette rigoureuse discipline.
Mathieu KOHLER pense et vit en couleur
L’artiste manie la science des teintes et des tons avec sureté et légèreté. Discrètes, les nuances d’une harmonieuse transparence, donnent vie à un étang aux reflets bleus verts.
Empreinte d’une intense spiritualité et élaborée avec la plus grande des minuties, l’artiste rend hommage à une nature apaisante et fixe en douceur les traits d’union d’un spectacle qui communie.
L’aquarelle de Mathieu KHOLER est tel un tableau… sur papier. Le génie de l’artiste nous donne une leçon magistrale de ce que doit être une œuvre parfaite. Il troque sa toile sur châssis contre une simple feuille, et à l’aide de pinceaux plus petits – qu’il trempe dans une texture fluide – il conserve son geste en l’adaptant, pour donner à son sujet cette force tranquille que la nature porte en elle.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.