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Raymond CASEZ – « Jeune Fille à la Couronne » – Pastel sur papier – 60 x 48 cm

800 

Raymond CASEZ

Ancien élève de l’Ecole du Louvre, copiste autorisé
« Jeune Fille à la Couronne »
Pastel sur papier
60 x 48 cm

 

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Titre Raymond CASEZ – « Jeune Fille à la Couronne » – Pastel sur papier – 60 x 48 cm
Descriptif

Raymond CASEZ

Ancien élève de l’Ecole du Louvre, copiste autorisé
« Jeune Fille à la Couronne »
Pastel sur papier
60 x 48 cm

 

Tracabilité oui
Date d'aqcuisition
Certificat oui
Assurance oui
Secteur Géographique
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PLus Value
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Valeur gré a gré
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Prix de revente
Catégorie : Product ID: 3981

Description

 

« Le pastel a une fleur, un velouté, comme une liberté de délicatesse et une grâce mourante que ni l’aquarelle, ni l’huile ne pourraient atteindre. »

Joris-Karl HUYSMANS (1848-1907), écrivain et critique d’art français – L’exposition des Indépendants, 1881, L’Art Moderne, 1883.

 

L’Art du Pastel 

Auparavant utilisé comme esquisse préalable à l’exécution d’un tableau à l’huile, le pastel est progressivement considéré comme une création artistique à part entière. Si Les Florentins et les Vénitiens l’utilisent dès le XVIème siècle, le genre connaît son âge d’or au XVIIIème siècle grâce aux portraitistes qui obtiennent d’étonnants effets chromatiques, comme en témoigne la délicate peinture de Madame Vigée Le Brun (1).

 

Elizabeth Vigée Le Brun – Portrait au pastel d’une jeune fille, 1771 – Pastel – Collection particulière

 

La pastelliste vénitienne Rosalba Carriera (1675-1757) lance la mode en France sous la Régence. Sa gamme de couleurs claires et le brillant de sa technique plaisent aussitôt aux amateurs français. Le pastel acquiert ainsi ses lettres de noblesse et s’impose dès lors comme la technique la plus vivante pour fixer les traits d’une élite soucieuse d’élégance.

 

Rosalba Carriera – Figure Féminine Allégorique – Pastel – 53 x 45 cm

 

Plus tard, les peintres Jean-Etienne Liotard (1702-1789), Jean Siméon Chardin (1699-1779), Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783) et Maurice-Quentin de La Tour (1704-1788) adoptent le pastel. Ils traduisent avec subtilité l’instantanéité d’un regard et la fraîcheur de la carnation féminine ; les étoffes, les broderies et les dentelles sont portées à un rare degré de perfection.

Jugée frivole et secondaire, cette pratique est quelque peu délaissée au tournant du XIXème siècle. Elle est menée au premier rang par les artistes romantiques tel Eugène Delacroix (1798-1863), qui apprécient sa rapidité d’exécution et sa puissante luminosité.

Cet art bénéficie d’un véritable renouveau durant le premier quart du XIXème siècle puis au début du XXème siècle, grâce à l’apparition des colorants synthétiques. Les marchands de couleurs proposent des gammes complètes capables de concurrencer visuellement la peinture à l’huile. Les pastellistes travaillent ainsi les couleurs, sans assistant, ni palette, ni mélange, directement sur le papier en écrasant leurs poudres.

 

Jean-Baptiste Perronneau – Jeune Femme en robe jaune avec rubans bleus, 1767 – Pastel sur papier – 61 x 50 cm – National Gallery of Art, Washington

 

Maurice-Quentin de La Tour – Portrait de Marie Fel, 1757 – Pastel sur papier – 24 x 32 cm

 

L’immédiateté du dessin, l’éclat de la couleur et le moindre coût de production entraînent une demande importante de portraits et de paysages réalisés au pastel, aux goûts d’une élite aristocratique et bourgeoise. Si le renouveau du pastel se caractérise par des sujets inédits et des expérimentations de techniques, le portrait reste favori. Dans la bonne société, les femmes, sensibles au charme et au raffinement de la poudre colorée, posent avec une grâce intemporelle 

 

Jeune Fille à la Couronne

 

Rosalba Carriera. Jeune fille tenant une couronne de laurier, nymphe de la suite d’Apollon (1720)
Rosalba Carriera – Jeune Fille tenant une couronne de laurier, Nymphe de la suite d’Apollon, 1720 – Pastel sur papier – 61.5 x 54.5 cm – Musée du Louvre, Paris

*

« J’ai tâché de faire une jeune fille, sachant qu’on pardonne bien de fautes à la jeunesse. Elle représente aussi une nymphe de la suite d’Apollon qui va faire présent, de sa part, à l’Académie de peinture d’une couronne de laurier, la jugeant la seule digne de la porter et de présider à toutes les autres. »

Rosalba Carriera.

*

La Jeune Fille tenant une couronne de laurier évoque un épisode de la mythologie grecque. Apollon, Dieu de la musique et des arts, est réputé pour sa grande beauté. Il séduit la nymphe Daphné – qui signifie laurier en grec – atteinte par les flèches de Cupidon. Pour lui permettre d’échapper au désir d’Apollon, le père de Daphné la métamorphose en laurier. Dès lors, Apollon voue un culte au laurier et la couronne de laurier devient l’un de ses attributs.

Rosalba Carriera – Dauphin de France, 1720/1721 – Pastel sur papier – 50.5 x 38.5 cm

 

En 1715, le financier et marchand d’art français Pierre Crozat (1661-1740) visite Rosalba Carriera à Venise. Il l’invite cinq ans plus tard à Paris, dans son hôtel de la rue Richelieu. Elle est reçue à la prestigieuse Académie Royale de peinture et de sculpture de Paris en 1720, grâce à son portrait du jeune Roi Louis XV, qu’elle réalise dans les règles académiques admises.

De retour à Venise, Rosalba Carriera réalise la Jeune Fille tenant une couronne de laurier en 1721. Elle expédie son œuvre qui sera présentée à l’Académie Royale le 31 janvier 1722. Accueilli avec enthousiasme pour son style novateur et sa virtuosité, ce pastel séduit l’aristocratie parisienne à une époque où le classicisme français qui dominait sous Louis XIV est remis en question.

 

 

 

 

Raymond Casez & Son Œuvre

Ancien élève de l’Ecole du Louvre (2) et copiste autorisé, Raymond Casez utilise toute une gamme de tons pour réaliser les transitions douces et les effets vaporeux propres au pastel ; il s’agit d’une technique que Léonard de Vinci (1452-1519) maîtrise dès le XVIème siècle, le « sfumato » (3).

Par une délicatesse chromatique, Raymond Casez donne à sa nymphe une grâce maniériste et une douceur rare. Doué d’un grand savoir-faire, l’artiste propose un portrait à la fois intime et suave, dans lequel la nudité féminine serait finalement permise grâce à la mythologie grecque.

Intemporel, le visage de la jeune fille apparaît naturellement romantique et sensuel. Sa peau satinée et veloutée, quasi transparente, reflète une intense lumière.

La grandiloquence et la noblesse du sujet sont approchées à la manière des grands peintres du passé, par le traitement délicat de l’étoffe et de la coiffure, et grâce à la neutralité de l’arrière-plan.

 

Notes : 

1- Elisabeth Vigée Le Brun (1755-1842), pastelliste et portraitiste attitrée de Marie-Antoinette d’Autriche (1755-1793).

2- L’Ecole du Louvre est fondée en 1882 par Jules Ferry (1832-1893).

3- Le sfumato, en italien « enfumé », est une technique picturale qui donne au sujet des contours imprécis au moyen de glacis d’une texture lisse et transparente. Il s’oppose à la vigueur et à l’accentuation du trait de la peinture classique. « Il consiste en une manière de peindre extrêmement moelleuse, qui laisse une certaine incertitude sur la terminaison du contour et sur les détails des formes quand on regarde l’ouvrage de près, mais qui n’occasionne aucune indécision, quand on se place à une juste distance. », EM, 1791.

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