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Emmanuel RADNITZKY dit MAN RAY – ” Imagination Subversion : Dos de Femme, Violon ” – Lithographie originale – 37 x 28 cm

Emmanuel RADNITZKY dit MAN RAY (1890-1976)
” Imagination Subversion : Dos de Femme, Violon “
Lithographie originale sur vélin d’Arches
Signée au crayon
37 x 28 cm
Catalogue raisonné : Anselmino Vol. I, #52

Titre Emmanuel RADNITZKY dit MAN RAY – ” Imagination Subversion : Dos de Femme, Violon ” – Lithographie originale – 37 x 28 cm
Descriptif

Emmanuel RADNITZKY dit MAN RAY (1890-1976)
” Imagination Subversion : Dos de Femme, Violon “
Lithographie originale sur vélin d’Arches
Signée au crayon
37 x 28 cm
Catalogue raisonné : Anselmino Vol. I, #52

Tracabilité oui
Date d'aqcuisition
Certificat oui
Assurance oui
Secteur Géographique
Cote Achat
Cote Auction
PLus Value
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Valeur gré a gré
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Catégorie : Product ID: 4751

Description

 

L’art du XXème siècle connaît un bouleversement absolu. La naissance du modernisme inaugure une succession de mouvements qui rejettent la représentation réaliste du monde physique. Les recherches d’avant-garde sur les formes et les techniques bouleversent le naturalisme, l’art académique et les traditions classiques, interrogeant la nature même de l’art et de l’humanité.

 

 

La décennie de 1905 à 1915 voit apparaître un art abstrait, du fauvisme au cubisme, passant par le dadaïsme et le surréalisme.

Le fauvisme et son exaltation de la couleur est l’un des premiers mouvements.

L’expressionnisme qui se développe en Allemagne est partisan d’une palette stridente aux couleurs sans entrave ; il recourt à une distorsion des volumes et à une touche déchiquetée.

Le cubisme insiste sur la forme, il brise la tradition de la perspective et du point de fuite unique, en multipliant les angles de vision.

Le futurisme ajoute le mouvement et la rapidité aux formes fragmentées du cubisme.

Quant à l’art abstrait, il doute de la notion même du sujet. En Russie, le suprématisme et le constructivisme rejettent l’apparence de la nature au profit de la géométrie. La tentative pour adapter l’art à la société post-révolutionnaire représente non seulement un défi pour les formes traditionnelles, mais également pour les fonctions de l’art.

Le dadaïsme, puis le surréalisme remettent en question le rôle de l’art en explorant l’inconscient. Néanmoins, tout au long de cette agitation culturelle de l’ère moderne, la peinture figurative continue à se développer – notamment aux Etats-Unis, au Mexique et en Europe – en quête d’une identité culturelle.

 

Man Ray & Le Dadaïsme

Dada est un mouvement ambivalent animé d’une violente énergie destructrice, d’un esprit d’inventivité ludique sans limite. Les dadaïstes attaquent avec passion toutes les notions qui ont traditionnellement gouverné l’art, comme le culte de l’artiste et de l’expressivité, ou même le caractère sacré de l’œuvre d’art. Ils célèbrent le laid, l’illogique, le contradictoire et l’éphémère.

L’esprit dada fleurit presque simultanément à Zurich et à New York avant de se répandre en Europe, à Berlin, à Hanovre, à Cologne et à Paris.

Dada s’inspire de mouvements artistiques antérieurs, empruntant les techniques de collage du cubisme et imitant l’esprit provocateur des futuristes, ainsi que leur talent à faire parler d’eux… Il est essentiellement critique envers le rôle joué par l’art dans les années qui précèdent la Première Guerre Mondiale. Dada attaque violemment l’idée des expressionnistes selon laquelle la guerre conduirait à un renouveau spirituel, tout comme l’exaltation futuriste de la guerre moderne. Pour dada, l’art a trahi l’humanité ; le rejet de cet art donne au mouvement tout son dynamisme...

 

Le Cabaret Voltaire, 1916 – Zurich, Suisse

Durant la Première Guerre Mondiale, de nombreux artistes partent en exil. L’écrivain et l’artiste allemand Hugo Ball (1886-1927) s’installe en Suisse et fonde en 1916 – avec son ami le poète allemand Richard Huelsenbeck (1892-1974) – le Cabaret Voltaire à Zurich, qui devient le lieu de la première performance dada.

Dada cherche à incarner la stupidité en se fondant sur un art absurde, reflétant une société absurde. En privilégiant l’insensé, le mouvement sape la croyance naïve en l’efficacité de la raison et de la science. En rébellion ouverte contre les conventions bourgeoises et la folie meurtrière de la guerre, l’entreprise dadaïste veut détruire radicalement les valeurs traditionnelles de l’art, pour le reconstruire de fond en comble.

Ce courant qui professe le non-sens ne tarde pas à rayonner à Berlin et au-delà – se diffusant dans la littérature, le théâtre, le graphisme et la poésie. Il transgresse avec passion toutes les conventions artistiques et se complaît dans la provocation. Rejetant toutes les institutions établies, le dadaïsme compose, imprime et interprète des chants et des poèmes insanes ; il cherche délibérément à choquer le spectateur en devenant un style distinctif. Les dadaïstes explorent la technique du photomontage en assemblant diverses images incohérentes en collage ; ils s’emparent d’objets trouvés qu’ils fixent sur des panneaux ou des toiles. Ces artistes cherchent à produire une nouvelle réalité, tant artistique qu’humoristique, sous fond de revendication sociale.

 

Raoul Hausmann (1886-1971) – Le Critique d’Art, 1919 – Lithographie et photocollage en papier – 32 x 25.5 cm – Tate Britain Museum, Londres

 

Le groupe des dadaïstes – Photographie de Man Ray, 1921

 

Marcel Duchamp – La Fontaine, 1917

 

 

Dada gagne New York grâce aux artistes français Marcel Duchamp (1887-1968) et Francis Picabia (1879-1953) qui s’y installent en 1915. Là-bas, ils rencontrent Man Ray (1890-1976) et travaillent ensemble sur des œuvres qui remettent en cause les notions de valeurs matérielles, au sein d’une société profondément matérialiste. Les choses ridicules du quotidien deviennent œuvres d’art.

 

 

 

 

Les dadaïstes vers 1922 – Photographie de Man Ray conservée au Centre Georges Pompidou à Paris depuis 1987

 

 

 

 

Derrière, de gauche à droite : Paul Chadourne, Tristan Tzara, Philippe Soupault, Serge Charchoune. Devant, de gauche à droite : Man Ray, Paul Eluard, Jacques Rigaut, Mme Soupault, Georges Ribemont-Dessaignes.

 

 

 

 

 

Dada est un courant artistique éphémère ; dans les années 20′, ses idées sont absorbées par le surréalisme, mouvement apparenté qui remet en question le concept admis de réalité. Le surréalisme se préoccupe moins de l’absurdité et de l’aléatoire. Il se concentre davantage sur la richesse de l’inconscient ainsi que sur sa capacité à forger une réalité supérieure, une surréalité. André Breton (1896-1966) et René Magritte (1898-1967) s’imposent comme chefs de file du surréalisme, qui compte également dans ses rangs Man Ray, Max Ernst, Salvador Dali et plus tard, Frida Kahlo.

 

Les surréalistes – Paris, 1933 – Photographie de Man Ray

 

 

 

Derrière de gauche à droite : Paul Eluard, Jean Arp, Yves Tanguy, René Crevel.

Devant de gauche à droite : Tristan Tzara, André Breton, Salvador Dali, Max Ernst, Man Ray.

 

 

 

 

 

 

Au début du XXème siècle, les membres des deux mouvements puisent leur inspiration chez les maîtres de l’étrangeté ; les peintures fantastiques de l’artiste de la Renaissance Jérôme Bosch (1450-1516), les bizarreries plus contemporaines d’Henri Rousseau (1844-1910), ou encore les personnages singuliers de Giorgio de Chirico (1888-1978), influencent leurs créations.

 

Jérôme Bosch (1450-1516) – Le Jugement Dernier  – Concert dans l’Œuf  – Le Jardin des Délices – (détails)

 

Giorgio de Chirico – Ettore e Andromaca, 1955/1956 – Huile sur toile – 80.2 x 60 cm

 

 

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Man Ray (1890-1976)

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Ami proche de Marcel Duchamp, Man Ray est une figure centrale du mouvement dadaïste et surréaliste. Peintre, photographe et cinéaste, son œuvre expérimentale à tendance humoristique et onirique comprend des dessins, des peintures, des collages, des assemblages, des photographies et des films défiant toute catégorisation.

Man Ray naît en 1890 à Philadelphie de parents juifs immigrés de Russie. Fils aîné d’un tailleur et d’une couturière, il fait souvent apparaître dans son œuvre des objets liés au métier, des mannequins, des machines à coudre, des fers à repasser et des aiguilles.

Il s’installe à Paris en 1921 et réalise ses premières photographies solarisées dans les années 30′. Il se lie d’amitié avec le couturier Paul Poiret, pour lequel il réalise de nombreux clichés destinés aux « fashion magazines ».

Célèbre pour ses photographies de mode et ses portraits, Man Ray introduit des techniques radicalement neuves : la solarisation, qui consiste à exposer rapidement le négatif à la lumière pendant le développement pour créer une inversion des tons. Quant à la rayographie, elle laisse agir directement la lumière sur les objets placés sur du papier photosensible.

De 1940 à 1951, il mène ses projets artistiques outre-Atlantique, puis il revient s’installer à Paris.

Man Ray s’éteint en 1976. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse dans le XIVème arrondissement de Paris. « Détaché, mais pas indifférent » est inscrit sur sa tombe.

 

Le travail de Man Ray est synonyme de surréalisme : cet artiste qui apporte le dadaïsme dans les années 20’ avec ses rayographies, crée une esthétique qui incarne une époque et reste innovant jusqu’à aujourd’hui. Réputé pour son style de portrait unique, Man Ray a également « peint, dessiné, conçu, réalisé des films et des objets, écrit, investi ses talents avec enthousiasme dans la typographie, la conception de livres et de magazines, et poursuivi une véritable carrière de photographe de mode expérimental pour Harper’s Bazaar et Vogue ».

 

Man Ray – Noire et Blanche, 1926 – Photographie

 

 

 

Mettant en vedette les artistes clés du monde entier, Man Ray expérimente les photographies, les œuvres sur papier, les collages, les assemblages et les films. Un artiste dont les médias sont aussi divers que ses sujets ; qu’il s’agisse d’instruments de musique ou de créateurs de mode, l’influence de Man Ray sur l’art est symbolique, elle jette les bases : « comment considérons-nous l’art de nos jours ? »

 

 

 

 

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Man Ray – La Muse – Huile sur violon – 40 x 32 cm

 

Emblématique Man Ray

Subversion (n.f.) : remise en cause de l’ordre établi.

Man Ray réinvente toutes les règles de l’art faisant feu de tout bois : il élève les objets au rang d’art.

Sur cette lithographie, Man Ray exalte sa propre grammaire, faite de lignes, de couleurs et d’un plan unique. Il magnifie le geste par des ondulations sous fond de quadrillage, recouvrant une forme picturale insaisissable au premier coup d’œil.

L’intuition de l’artiste est à l’origine de l’abstraction, où l’analogie « dos de femme/violon » sublime cette composition moderne d’un érotisme onirique.

Au commencement d’une nouvelle aventure du regard, Man Ray propose une autonomisation de la forme et de son symbole, laissant au spectateur la libre interprétation. Quand les attitudes deviennent formes, toutes les explorations et les hypothèses sont permises.

Pour Man Ray, « toute opinion est transitoire et toute œuvre est permanente. »

Oubliez les figures imposées et les sujets rebattus, Man Ray sait qu’il peut faire œuvre par le jeu graphique et visuel, sans forcément produire une peinture ou un objet. Il lui suffit d’imaginer des jeux arbitraires et fantaisistes. Pour le créateur du XXème siècle, l’art est définitivement une cosa mentale comme l’annonçait déjà Léonard de Vinci au XVIème siècle.

*

” Je photographie ce que je ne désire pas peindre, et je peins ce que je ne peux pas photographier. “

Man Ray.

*

Man Ray – Self Portrait, California, 1944 – 25.8 x 20.8 cm Vendu $ 8 125, Christie’s, 2010

***

Littérature

Fuku and Jacob, Man Ray : Unconcerned But Not Indifferent, La Fabrica, 2007.

Exposition Man Ray & la mode

Musée du Luxembourg, Paris –  Du 23 septembre 2020 au 17 janvier 2021

MAN RAY & LA MODE

Informations complémentaires

Artiste

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