Description
” Aquarelliste, c’est à dire peintre du hasard, de l’improviste. “
– Ludovic PIETTE (1826-1878), Mon Cher Pissarro.
Si le hasard est la main de Dieu lorsqu’il ne veut pas signer de sa main, l’improviste est la signature de l’artiste lorsqu’il saisit la nature de sa main.
On devine aisément la scène : assis sur son pliant, courbé devant son chevalet, livré au charme d’une nature qui pose avec coquetterie, DELASSALE se ravit. Les doux changements de nuances – tout à fait féminins – de cette nature plutôt aimable, subliment la quiétude d’un cours d’eau qui délaisse sa rive, l’Isère.
” Tout ce qui est peint directement et sur place a toujours une force, une puissance, une vivacité de touche qu’on ne trouve plus dans l’atelier. “
– Eugène BOUDIN, 1888 – peintre paysagiste français.
On ne peut être qu’intime avec cette nature pour la rendre si captivante. Ce brillant représentant de l’école lyonnaise pratique la peinture, le fusain, l’eau-forte et les pastels, dans la région du Dauphinois. Essentiellement paysagiste, il réalise des panoramas souvent pris sur le vif. DELASSALE se distingue par le romantisme de ses aquarelles – libres et spontanées. Il manie avec minutie une palette claire aux soupçons indigos, dans laquelle on perçoit de subtiles variations de lumière. Cette lumière – bien connue des montagnes de la vallée du Grésivaudan – irrigue l’Isère de sa grande clarté.
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